Une vue multidimensionnelle de la spéciation : relier la micro et la macroévolution
Roscoff (Bretagne), France, 20-24 octobre, 2025
Date limite d’inscription : 6 juin 2025
Président : Nick BARTON
Institut de Science et Technologie d'Autriche (ISTA), Am Campus 1, 3400 Klosterneuburg, Autriche
Tel : +43 2243 9000 3001
Email: nick.barton@ist.ac.at
Vice-président : Camille ROUX
Evolution Ecologie Paléontologie, UMR 8198 CNRS et Université de Lille, Bâtiment SN2, Cité Scientifique, 59655 Villeneuve d'Ascq, France
Tel : +33 (0)6 30 71 19 02
Email: camille.roux@univ-lille.fr
La spéciation se situe à l’intersection de la microévolution, qui se concentre sur les variations au sein des espèces, et de la macroévolution, qui examine les taux de spéciation et les patrons d’extinction à des échelles plus larges. Cette division conceptuelle a conduit à des lacunes dans notre compréhension de la spéciation, un processus complexe nécessitant les contributions de différentes disciplines, notamment la génétique, l’écologie, la biologie du développement et la phylogénétique. Les recherches actuelles sont biaisées vers des organismes modèles spécifiques, aux traits facilement observables ou aux cycles de vie courts, ce qui fragmente davantage notre vision de la spéciation. De plus, il existe un contraste entre les données paléontologiques qui ont révélé des stases évolutives, et les changements rapides observés à l'échelle microévolutive. Pour aborder ces questions, une approche intégrative de la recherche sur la spéciation, couvrant un large éventail de taxons et favorisant la collaboration interdisciplinaire, est nécessaire. La conférence « Une vue multidimensionnelle de la spéciation : relier la micro et la macroévolution » vise à combler ces lacunes en abordant les sujets clés de la recherche sur la spéciation lors de quatre sessions :
- Diversification des espèces
- Biogéographie de la spéciation
- Hybridation
- Composantes de l’isolement reproductif
Conférenciers invités
(titres provisoires)
Stuart BAIRD (Académie tchèque des sciences, Brno, République Tchèque)
Barrières au flux de gènes et spéciation
Nick BARTON (Institut de Science et Technologie d’Autriche, Klosterneuburg, Autriche)
Que nous apprennent les zones hybrides sur la spéciation ?
Nicolas BIERNE (Université de Montpellier, Montpellier, France)
Les génomes anthropogéniquement mélangés soutiennent une architecture polygénique des barrières d’espèces
Roger BUTLIN (Université de Sheffield, Sheffield, Royaume-Uni)
Le rôle des inversions chromosomiques dans la spéciation
Isobel EYRES (Université de Sheffield, Sheffield, Royaume-Uni)
Utiliser l'évolution expérimentale pour examiner l’évolution de l'isolement reproductif
Sophie KARRENBERG (Université d'Uppsala, Uppsala, Suède)
Les allèles aux effets dépendant de l’habitat limitent le flux de gènes
Jonna KULMUNI (Université d'Amsterdam, Amsterdam, Pays-Bas)
Coûts et avantages de l’hybridation pour le maintien de la biodiversité
Amaury LAMBERT (Collège de France, Paris, France)
Ouvrir la boîte des espèces : que disent les modèles microscopiques de spéciation sur la macroévolution ?
Violaine LLAURENS (Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, France)
La divergence temporelle comme moteur de spéciation sympatrique
Konrad LOHSE (Université d’Édimbourg, Édimbourg, Royaume-Uni)
Qu’est-ce qui limite les analyses génomiques des barrières au flux de gènes ?
Daniel MATUTE (Université de Caroline du Nord, Chapel Hill, États-Unis)
Fréquence d'introgression pour différents taxons
Joana MEIER (Institut Wellcome Sanger, Hinxton, Royaume-Uni)
Comment l'hybridation entre lignées divergentes peut accélérer la spéciation
Claire MÉROT (Université de Rennes, Rennes, France)
Variations structurales et évolution de la diversité
Hélène MORLON (École Normale Supérieure, Paris, France)
Vers des modèles basés sur des processus pour relier les recherches micro et macroévolutive sur la spéciation
Craig MORITZ (Université nationale australienne, Canberra, Australie)
Spéciation avec ou sans divergence écologique
Leonie MOYLE (Université d'Indiana, Bloomington, États-Unis)
Les barrières PMPZ sont et ne sont pas semblables chez les plantes et les animaux (spéculations à partir de deux systèmes de cas)
Ludovic ORLANDO (Université de Toulouse, Toulouse, France)
Que nous apprennent les génomes anciens sur les hybrides et leur rôle dans la domestication animale ?
Catherine PEICHEL (Université de Berne, Berne, Suisse)
Génétique de la spéciation chez les épinoches
Daven PRESGRAVES (Université de Rochester, Rochester, États-Unis)
Conflit génétique, épistasie complexe et stérilité hybride
Dan RABOSKY (Université du Michigan, Ann Arbor, États-Unis)
La démographie de la spéciation et ses implications pour la dynamique macroévolutive
Camille ROUX (Université de Lille, Villeneuve d’Ascq, France)
Dynamique de la spéciation chez les plantes et animaux
Sonal SINGHAL (Université d’État de Californie, Carson, États-Unis)
Une approche orientée processus pour l'isolement reproductif
Andrea SWEIGART (Université de Géorgie, Athènes, États-Unis)
La divergence dans l'empreinte génomique explique-t-elle l'évolution de la non-viabilité des graines hybrides ?
Maud TENAILLON (Université Paris-Saclay, Gif-sur-Yvette, France)
La domestication comme étape vers l’isolement reproductif
John WELCH (Université de Cambridge, Cambridge, Royaume-Uni)
Fitness hybride et spéciation
Date limite d’inscription : 6 juin 2025
Droits d'inscription, incluant les frais de séjour (chambre et repas)
550€ pour les doctorants
770€ pour les autres participants
Dépôt des candidatures pour inscription
Le nombre de participants est limité à 115 personnes. Les scientifiques et étudiants en thèse intéressés par la conférence doivent déposer sur le site lien à venir, avant la date limite :
- leur curriculum vitae
- la copie de leur carte d'étudiant
- la liste de leurs principales publications des trois dernières années
- le résumé de leur présentation :
Le résumé doit respecter le format suivant :
- 1ère ligne : Titre
- 2ème ligne : Nom(s) des auteur(s)
- 3ème ligne : Adresse(s) des auteur(s)
- 4ème ligne : Adresse mail de l'auteur présentant les résultats
Le résumé doit faire au maximum 600 mots, pas de figures.
Après la date limite, les organisateurs sélectionneront les participants. Sauf exception admise par le président, il est souhaitable que les candidats sélectionnés présentent leurs travaux pendant la conférence, soit sous forme d'affiche, soit par une brève communication orale en séance. Les organisateurs choisiront la forme sous laquelle se feront les présentations. Les informations sur le mode et la date de paiement seront adressées en temps voulu aux participants sélectionnés.