Vincent MirouseGénétique, reproduction et développement (GReD) - CNRS / Inserm / Université Clermont Auvergne
Mes recherches
Mes recherches se sont toujours trouvées à l’interface entre biologie du développement et biologie cellulaire en utilisant la drosophile comme modèle expérimental. Après une thèse sur le cycle cellulaire (2000-2004) avec Jean-Louis Couderc, j’ai réalisé un postdoctorat sur la polarité cellulaire dans le laboratoire de Daniel St Johnston à Cambridge, UK. J’ai été recruté au CNRS en tant que Chargé de Recherche de deuxième classe en 2009 et obtenu la même année le financement ATIP-Avenir. J’ai créé l’année suivante l’équipe « Croissance et morphogenèse épithéliales » au sein de l’institut de Génétique, Reproduction et Développement (IGReD) à Clermont-Ferrand grâce au soutien des financements ATIP-Avenir. Par la suite, les thématiques de l’équipe ont évolué pour se concentrer sur deux axes : le contrôle de la croissance et le contrôle de la morphogenèse à l’échelle tissulaire au cours du développement.
Mon projet ATIP-Avenir
Functional interactions between cell growth and cell polarity:
Implications during epithelium development and cancer
Le projet visait à étudier les interactions fonctionnelles entre les protéines qui contrôlent la polarité et celles contrôlant la croissance. En effet, il est relativement évident que le développement d'un tissu ou d'un organe requière une coordination entre morphogenèse et croissance. Cette coordination est facile à étudier au sein des épithéliums car les cellules épithéliales ont une forme relativement simple et très stéréotypée. Ainsi tout défaut de forme ou de taille est facilement observable et quantifiable. Outre ces aspects fondamentaux, la très grande majorité des cancers proviennent des épithéliums et la dérégulation des mécanismes contrôlant la croissance ou la polarité de ces cellules sont impliquées dans le développement tumoral. Il est donc pertinent d'étudier les interactions entre croissance et polarité en termes de biologie des cancers. De fait, plusieurs des gènes que nous étudions sont des suppresseurs de tumeur ou des oncogènes chez l'humain.