Michaël WeberDirecteur de Recherche Inserm au Laboratoire Biotechnologie et Signalisation Cellulaire (BSC)
Lauréat d'une ERC Consolidator Grant 2014
Biotechnologie et Signalisation Cellulaire (BSC) - CNRS/Université de Strasbourg
Ancien élève de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon, Michaël Weber obtient un doctorat de l’Université de Montpellier en 2003. Il rejoint pour un post-doctorat l’équipe de Dirk Schübeler à l’institut Friedrich Miescher de Bâle (Suisse) et réalise des études pionnières sur la distribution de la méthylation de l’ADN dans les génomes de cellules de mammifères. Michaël Weber est recruté en 2008 en tant que chargé de recherche par l’Inserm à l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier. En 2011, il crée l’équipe « Régulation épigénétique de l’identité cellulaire » dans l’unité CNRS BSC à Strasbourg avec le soutien du programme Atip/Avenir. Son équipe poursuit l’étude de la régulation épigénétique des génomes par la méthylation de l’ADN et est membre du réseau européen d’excellence EpiGeneSys.
Fonctions et régulateurs de la méthylation de l’ADN chez les mammifères (TransMETH)
La méthylation de l’ADN, qui a lieu sur les cytosines, est le support d’une mémoire épigénétique qui influence l’expression des gènes et la régulation des génomes de vertébrés. Elle est essentielle pour le développement embryonnaire et sa dérégulation contribue aux processus de tumorigenèse. L’objectif du projet TransMETH est d’identifier de nouvelles fonctions et régulateurs de la méthylation de l’ADN dans les cellules de mammifères. Pour atteindre ces objectifs, l’équipe de Michaël Weber applique des méthodes de cartographie du méthylome à grande échelle combinées à des approches bioinformatiques et génétiques. Ce projet contribuera à élucider les mécanismes de ciblage de la méthylation de l’ADN vers ses gènes cibles et l’impact de cette marque épigénétique sur le destin cellulaire.