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Maxim GreenbergBiologie

Starting Grants

Institut Jacques Monod (IJM) - CNRS / Université Paris Diderot

D'origine américaine, Maxim Greenberg a fait son doctorat à l‘Université de Californie à Los Angeles (UCLA) dans le laboratoire de Steve Jacobsen, où il a étudié les mécanismes de méthylation de l'ADN chez la plante Arabidopsis thaliana. Arrivé à Paris en 2012, il a effectué son stage post-doctoral au sein du laboratoire de Deborah Bourc'his à l'Institut Curie, où il a poursuivi ses recherches dans le domaine de la méthylation de l'ADN, mais cette fois-ci dans le cadre du développement de souris. Recruté au CNRS comme Chargé de Recherche en 2017, il a rejoint l'Institut Jacques Monod en 2019 où il monte sa propre équipe et poursuit ses recherches en épigénétique des mammifères.

Conséquences à long terme d’événements précoces : dynamique de la méthylation de l’ADN au cours du développement chez les mammifères - (DyNAmecs)

Au sein du noyau d’une cellule, l’ADN peut subir l’addition d’un groupement méthyl, une marque épigénétique qui module l’expression des gènes associés sans changer leur séquence. Les profils de méthylation de l’ADN sont mis en place très tôt au cours du développement de l’embryon, puis stablement maintenus dans tous les tissus. Nous avons déjà démontré que la méthylation de l'ADN d'un gène unique dans l'embryogenèse précoce peut avoir un impact sur la croissance post-natale de la souris sans affecter l'embryon en soi. Le projet "DyNAmecs" vise à comprendre dans quelle mesure la méthylation de l'ADN qui se produit dans les jours qui suivent la fécondation peut exercer une mémoire épigénétique pendant toute la vie de l'organisme. Le projet s'efforcera de s'attaquer au mécanisme d'établissement de la méthylation de l'ADN et à l'effet de la marque sur l'organisation 3D du génome.