© Julien Dumont

Julien DumontDivision cellulaire et reproduction

Consolidator Grants

 

Institut Jacques Monod (IJM), CNRS, Université de Paris

Après des études à l’Université Paris Diderot (Paris), Julien Dumont a réalisé sa thèse de doctorat (2003-2006) au laboratoire de Biologie du développement (Université Pierre et Marie Curie, CNRS, Paris). Lors de son stage post-doctoral (2007-2010) à l’Université de Californie à San Diego (USA), Julien Dumont a contribué à la découverte chez le nématode C. elegans d’un nouveau mécanisme de ségrégation des chromosomes. Recruté au CNRS en 2011, il a depuis poursuivi son travail sur les mécanismes et la régulation de la ségrégation des chromosomes et, de manière plus générale, sur les mécanismes de la division cellulaire. Lauréat de nombreux financements d’amorçage (ANR Retour Post-Doc, Emergence de la ville de Paris, Amorçage Jeune Equipe FRM, ANR Jeune Chercheur, etc), Julien Dumont a créé sa propre équipe de recherche à l’Institut Jacques Monod (CNRS, Université de Paris) en 2012. Julien Dumont a été promu directeur de recherche (DR2 CNRS) en 2015.

Modes canoniques et non-canoniques de ségrégation des chromosomes lors de la méiose de l’ovocyte ChromoSOMe

La division cellulaire est cruciale pour le développement d'organismes complexes, pour l'homéostasie des tissus et pour la capacité de reproduction des individus. La reproduction sexuée repose sur les gamètes haploïdes qui sont générés par un processus de division cellulaire spécialisé appelé méiose. Pour parvenir à cette réduction de la ploïdie, deux étapes de ségrégation des chromosomes suivent une seule phase de réplication du génome. Des erreurs dans ce processus conduisent à la formation de gamètes qui portent un nombre incorrect de chromosomes. Dans leur grande majorité, les embryons aneuploïdes issus de ces gamètes sont non viables et conduisent à un avortement spontané : une division méiotique défectueuse est donc un obstacle majeur à la reproduction. Cependant, les principes clés qui régissent ce processus sont encore mal compris. L'une des raisons principales est la diversité des scénarios moléculaires qui ont été adoptés au cours de l'évolution pour réguler la ségrégation des chromosomes dans les ovocytes. Le projet ChromoSOMe vise à étudier cette diversité et à en extraire les principes conservés du processus de ségrégation des chromosomes.