Joanna TimminsInstitut de biologie structurale (IBS) - CNRS / CEA / Université Grenoble Alpes
Mes recherches
Mes recherches portent sur l’organisation et la réparation de l’ADN chez l’homme et dans la bactérie, Deinococcus radiodurans, qui par son extraordinaire radio-résistance, représente un excellent modèle pour cette étude. Après une thèse (1998-2002) effectuée à l’EMBL, j’ai réalisé un stage post-doctoral à l’ESRF (Synchrotron européen) sous la direction de Sean McSweeney, qui a été prolongé par un contrat de 5 ans en tant que manager du laboratoire de biochimie. C’est au cours de ces 8 années passées à l’ESRF que j’ai commencé à m’intéresser aux voies de réparation de l’ADN. En 2011, grâce au soutien des financements ATIP-Avenir, j’ai créé ma propre équipe intitulée « Lésions et Réparation de l’ADN » à l’Institut de Biologie Structurale à Grenoble et en 2014 j’ai été recrutée au CNRS en tant que chargé de recherche de première classe. Aujourd’hui, j’utilise une approche de biologie structurale intégrative, combinant biochimie, cristallographie des protéines et microscopie de fluorescence, pour étudier la dynamique et les mécanismes moléculaires impliquées dans la structuration du nucléoïde bactérien et la reconnaissance et la réparation de lésions de l’ADN.
Mon projet ATIP-Avenir
DNA Repair Machinery – From fundamental research to drug design
DREAM
If left unrepaired DNA lesions lead to mutations or genome aberrations that threaten cell or organism viability. Cells have thus evolved elaborate DNA damage response systems. However, the ability of cancer cells to repair DNA damage after chemo- or radiotherapy significantly reduces the efficiency of available treatment. As a result, proteins involved in DNA repair pathways are viewed as potential drug targets. At present, identifying specific inhibitors for such targets is largely dependent on the availability of high-resolution structures of DNA repair enzymes and a more detailed understanding of the mechanisms underlying these processes.
The goal of the ATIP-Avenir project was to build on my previous work on DNA repair proteins to shed light on two fundamental aspects: (i) the repair of the most lethal type of lesions in DNA, namely double-strand breaks, and (ii) DNA damage recognition, a very challenging and dynamic process, consisting of detecting small modifications to DNA bases in a large pool of intact DNA. The outcome of these studies would then serve to screen and design small molecule inhibitors that could be used to potentiate the efficacy of current anti-cancer drugs.