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Gaëlle LegubeDirectrice de recherche CNRS

Advanced Grants

Gaëlle Legube est directrice de recherche première classe au CNRS. Suite à une thèse de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier soutenue en 2003, elle effectue son post-doctorat à l’EMBL d’Heidelberg en Allemagne. Recrutée chargée de recherche au CNRS en 2006, dans l’équipe du Didier Trouche à Toulouse, elle monte son équipe de recherche en 2011 au Centre de biologie intégrative (CBI). Lauréate de la médaille de bronze en 2012, puis de la médaille d’argent en 2020, ses travaux, soutenus par l’ANR et la commission européenne à travers l’obtention d’une ERC Consolidator (2014-2020), ainsi que par la Ligue nationale contre le Cancer et la fondation Bettencourt-Schueller, visent à comprendre l’influence de la chromatine et de la position des cassures sur le génome dans le processus de réparation. Comprendre ces mécanismes qui assurent la stabilité du génome pourraient permettre de développer de nouvelles approches thérapeutiques pour lutter contre le cancer, mais également de comprendre l’origine du cancer ainsi que de nombreuses maladies neurodégénératives.

Projet GENECARE : GENome and Epigenome integrity Consecutive to DSBs in Active Regions - Gaëlle Legube - MCD

Les cassures double brins de l’ADN sont des lésions très toxiques qui peuvent conduire à des réarrangements majeurs du génome tels que les translocations par exemple, à l’origine du développement de tumeurs. Ces cassures peuvent survenir suite à l’exposition à des agents dits « génotoxiques » (c’est d’ailleurs une des stratégies majeures des thérapies contre le cancer) mais également de façon physiologique dans nos cellules. Le projet GENECARE vise à comprendre les mécanismes moléculaires qui contribuent à réparer ces cassures lorsqu’elles surviennent sur la fraction la plus importante de notre génome, c’est-à-dire la partie transcrite, dont le maintien en terme de séquence est essentiel pour assurer la production correcte des protéines et donc le maintien des différents destins cellulaires. C’est à l’aide de techniques dites « omics » (séquençage à haut débit, cribles à l’échelle du génome entier, proteomique) que nous tenterons de résoudre ces questions.