François RobinLaboratoire de biologie du développement (IBPS) - CNRS / Sorbonne Universités
Mes recherches
My group and I work to understand how embryos change shape during development. In particular, we are interested in the biological processes that control the mechanical properties of cells, focusing on the actomyosin cortex. Our objective is to understand how actomyosin biochemistry drives the assembly of specific structures that control cell mechanics and eventually morphogenesis. To address this question, we combine a variety of approaches from different fields, and in particular quantitative live cell imaging, genetics, optogenetics, biophysics and biochemistry.
After a PhD in the group of Patrick Lemaire, at the IBDM, where I studied the cellular control of morphogenesis, I wanted to gain insight into the molecular and physical mechanisms that control cell shape changes. I decided to shift model organisms and initiated a post-doc under the mentorship of Ed Munro at the University of Chicago. There, I developed an imaging technique to visualize individual molecules at the cell surface in living embryos. This approach changed our perspective on how the dynamics of living systems emerge from the coordination of events at the molecular scale. In 2015, I was laureate of the ATIP/Avenir program and was recruited on an open call to lead an independent research group at the Institut de Biologie Paris-Seine, in Paris.
I now lead the CADMO research group at IBPS, an interdisciplinary group composed of people from diverse backgrounds, from biologists and medical professionals to physicists, computer scientists and mathematicians. Drawing from all these very diverse experiences, we propose original approaches to study and engineer cell mechanics from the molecular to the tissue scale.
Mon projet ATIP-Avenir
A new paradigm for centromere biology: Evolution and mechanism of CenH3-independent chromosome segregation in holocentric insects
Au cours du développement embryonnaire, la forme de l'embryon pour progressivement sculpter la forme de l'organisme adulte et positionner les différents tissus dans l'organisme : internalisation du tube digestif, du tube nerveux (cerveau et moelle épinière), des yeux, migration des cellules et organes vers leurs position dans l'organisme mature. D'une manière très similaire, la métastase d'un cancer correspond à la migration de cellules tumorales vers d'autres tissus.
L'ensemble de ces processus est contrôlé par une machinerie moléculaire unique, similaire à celle qui permet à nos muscle de se contracter : le cytosquelette d'actomyosine.
Ce cytosquelette d’actomyosine est un gel de polymère, c’est-à-dire un assemblage de filaments d’actine (des câbles composés de protéine actine), des molécules qui affectent ces filaments, et des moteurs moléculaires qui tirent sur ces filaments. La manière dont l’organisation spatiale (architecture) et le renouvellement dans le temps (dynamique) de ces câbles définit les propriétés mécaniques du gel d’actomyosine reste encore largement inconnus.
L'objet de ce projet est de définir comment la dynamique et l’architecture de cette machine moléculaire contrôle les propriétés mécaniques de ce gel, de comprendre comment ces propriétés mécaniques sont régulées de manière variable dans différents contextes biologiques, et enfin de prendre le contrôle de cette machinerie moléculaire dans une cellule vivante pour tenter de lui faire accomplir des tâches mécaniques.