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Claudia Lunghi

Starting Grants

Laboratoire des systèmes perceptifs, département d’études cognitives - (école normale supérieure/ CNRS)

La recherche de Claudia Lunghi combine des approches comportementaux (psychophysique) et de neuroimagerie cérébrale (EEG, MRS) pour étudier les mécanismes neuronaux à la base de la plasticité visuelle e de la perception multisensorielle chez l’Homme adulte. Claudia a développé sa carrière (thèse, 2010-2013, post-doc, 2013-2014, et chargée de recherche, 2015-2017) auprès du PisaVisionLab (Pise, Italie), dirigé par Maria Concetta Morrone et David Burr. Recrutée au CNRS en tant que chargé de recherche de classe normale en 2018, elle intègre l’équipe vision au sein du « Laboratoire des systèmes perceptifs », à l’école normale supérieure de Paris, avec le soutien des financements ANR JCJC

 

Homeostatic Plasticity beyond the critical period
HOPLA

La neuroplasticité, la capacité de notre cerveau à se modifier en réponse aux pressions environnementales, est maximale au cours du développement, mais diminue avec l'âge, en particulier pour les cortex sensoriels. En conséquence, la capacité de notre cerveau sensoriel à réagir à une modification de l’expérience ou à une perte sensorielle devient limitée à l'âge adulte.

Dans ses recherches précédentes, Claudia Lunghi a montré que le cortex visuel adulte retient un potentiel de plasticité homéostatique, ce qui ouvre de nouveaux horizons sur la plasticité sensorielle. A travers le projet HOPLA, elle tentera de : (1) comprendre la nature multidimensionnelle et multisensorielle de la neuroplasticité chez l'homme adulte ; (2) d'élucider les mécanismes sous-jacents la plasticité homéostatique et son renforcement à travers des manipulations non-invasives ; et (3) d'explorer de nouvelles formes de plasticité.