Claire WyartInstitut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) - CNRS / Inserm / Sorbonne Universités
Mes recherches
J’ai obtenu le diplôme de l'Ecole Normale Supérieure Ulm en 2000. J’ai fait ma thèse en biophysique et neuroscience à l'Université de Strasbourg sous la direction de Didier Chatenay et Laurent Bourdieu à l’Institut de Physique. En 2005, j’ai démarré mon postdoctorat à l'Université de Californie à Berkeley avec les professeurs Noam Sobel et Udi Isacoff. Pendant 5 ans, je développe alors de nouvelles techniques pour contrôler l'activité des neurones à distance avec la lumière (optogénétique). Mon équipe montée en 2011 grâce au soutien de l’ATIP-Avenir combine l'ICM génétique, biophysique, physiologie & comportement pour comprendre comment les entrées sensorielles sont intégrées dans la moelle épinière pendant le développement et la locomotion active. Mon équipe a découvert que des neurones inhibiteurs qui contactent le liquide céphalorachidien étaient des mécanorécepteurs qui détectent la courbure de la moelle épinière, et qui en retour modulent la locomotion et la posture. Nous utilisons la larve de poisson zèbre pour suivre et manipuler l'activité neuronale pendant le mouvement. Notre but est de comprendre comment les entrées sensorielles sont intégrées pendant la vie pour former et assurer l'homéostasie de la moelle épinière. L'équipe repose sur trois chercheurs permanents : C. Wyart, DR2 Inserm et cheffe d'équipe ; Pierre-Luc Bardet, Maitre de conférence à l'Université Pierre et Marie Curie et Hugues Pascal Moussellard, chef du service d'orthopédie de la Pitié-Salpêtrière, Practicien Hospitalier et Professeur d’Université. Bien que menant une recherche fondamentale, notre espoir est d'obtenir des résultats qui seront utiles chez l'homme. En 2019, j’ai recréé l’équipe sous le nom de « Spinal Sensory Signalling », toujours à l’ICM.
Mon projet ATIP-Avenir
Unraveling the vertebrate circuits of locomotion with optogenetic manipulation of neuronal activity.
Mon équipe a étudié de 2011 à aujourd’hui le rôle du rétrocontrôle sensoriel dans le contrôle moteur associé à la locomotion et à la posture. Nous avons publié de nombreuses études montrant que le rétrocontrôle sensoriel contribue à augmenter la vitesse de la locomotion et à établir un contrôle postural dynamique pendant la locomotion active. Notre équipe a découvert une nouvelle voie sensorielle dans la moelle épinière des vertébrés qui repose sur les neurones contactant le liquide céphalorachidien.
Claire Wyart est également lauréate ERC Starting Grants 2012