Christophe Maurel
Biochimie et Physiologie Moléculaire des Plantes - CNRS / INRA / SupAgro / Université Montpellier UMR 5004
Après des études à l’Ecole Normale Supérieure (Paris), Christophe Maurel a réalisé sa thèse de Doctorat (1987-1991) à l’Institut des Sciences du Végétal (CNRS, Gif/Yvette). Lors de son stage post-Doctoral (1991-1993) à l’Université de Californie à San Diego (USA), Christophe Maurel a contribué à la découverte chez les plantes de protéines canal à eau, les aquaporines. Recruté au CNRS en 1993, il a depuis poursuivi son travail sur la fonction et régulation de ces protéines et, de manière plus générale, sur les mécanismes de transport d’eau chez les plantes. Lauréat d’une ATIP CNRS en 1999, Christophe Maurel a créé sa propre équipe de recherche dans l’UMR Biochimie et Physiologie Moléculaire des Plantes (BPMP, Montpellier). Il est le directeur-adjoint de ce laboratoire depuis 2012. Christophe Maurel a été promu DR1 en 2006. Il est lauréat de la médaille de bronze du CNRS et de plusieurs prix de l’Académie des Sciences (A. Chevalier 1998, RJ & C Gautheret 2008, G Morel 2018).
HyArchi : Cibler l’architecture hydraulique racinaire pour améliorer la tolérance des plantes à la sécheresse.
L’absorption de l’eau du sol par les racines des plantes est un élément clef de leur croissance et de leur adaptation à des environnements stressants. Le projet HyArchi vise à comprendre comment l'architecture du système racinaire, ses propriétés de transport d’eau (ses propriétés hydrauliques) et sa plasticité environnementale visent à optimiser l’absorption d’eau et contribuent à la résistance de la plante à la sécheresse. En utilisant une céréale modèle, le maïs, HyArchi mettra en œuvre des approches de génétique d’association pour identifier de nouveaux gènes impliqués dans le contrôle de l’hydraulique racinaire. Le projet cherchera également à identifier les molécules signal qui renseignent sur l’hétérogénéité de la ressource en eau et permettent de contrôler localement la croissance et l’hydraulique des racines. Des dispositifs expérimentaux permettant des mesures hydrauliques racinaires à haut débit, ainsi qu’une démarche de modélisation mathématique, viendront en soutien à ces approches.