Bruno HudryBiologie
Institut de Biologie Valrose - CNRS / INSERM / Université Côte d'Azur
Après des études à l’École Normale Supérieure de Lyon, Bruno Hudry a réalisé sa thèse de Doctorat (2007-2011) à l’Institut de Biologie du Développement de Marseille - Luminy. Lors de son post-doctorat au Collège Imperial à Londres (2013-2018), Bruno Hudry a mise en évidence un nouveau rôle des chromosomes sexuels dans les tissues adultes. Recruté au CNRS en 2018, il a depuis poursuivi son travail sur les chromosomes sexuels et, de manière plus générale, sur les mécanismes à l’origine des différences entre les sexes. Lauréat du programme ATIP-Aveniren 2017, Bruno Hudry a créé sa propre équipe de recherche à l’Institut de Biologie Valrose à Nice (UMR7277 iBV).
L'importance du sexe cellulaire en physiologie et les mécanismes sous-jacents - (CellSex)
La différence entre les mâles et les femelles constitue le plus grand dimorphisme phénotypique entre individus chez la plupart des espèces. Chez l’homme, cette variation explique les différences observées dans le risque, l’incidence et la réponse au traitement d’une multitude de maladies ; et une grande partie de ces différences frappantes ne sont pas expliquées à l’heure actuelle. Le projet CellSex vise à comprendre comment la présence dans toutes les cellules du corps des chromosomes sexuels influe sur la physiologie, en utilisant la Drosophile comme système modèle. Cette question a été très peu étudiée en partie à cause des difficultés expérimentales rencontrées pour isoler les effets des chromosomes sexuels. En développant des nouvelles méthodes génétiques, la Drosophile offrira la possibilité remarquable de générer pour la première fois des animaux mosaïques dans lesquels les chromosomes sexuels seront génétiquement manipulés dans des organes définis. Les résultats de cette recherche devraient avoir un impact majeur sur notre compréhension de l’importance du sexe cellulaire dans la physiologie.