© François de Ribaucourt, 2024

Baptiste Libé-PhilippotChargé de recherche

Prix Paoletti

Ancien élève de l’École normale supérieure, Baptiste Libé-Philippot a effectué son doctorat à l’Institut Pasteur, sous la direction de Christine Petit et Nicolas Michalski. À cette occasion, il a étudié le rôle de gènes de surdité dans le développement du cortex auditif. Il a ensuite été chercheur postdoctoral au VIB/KU Leuven (Belgique), dans le laboratoire de Pierre Vanderhaeghen. Il a identifié le rôle de gènes spécifiques aux hominidés dans la physiologie des neurones corticaux humains. En 2024, il rejoint le CNRS comme chargé de recherche et crée son équipe “Évolution des neurones humains” à l’Institut de biologie du développement de Marseille1  , soutenu par l’ATIP-Avenir et l’European Research Council.

L’espèce humaine présente des capacités cognitives accrues comparé aux autres espèces de mammifères. Ces différences résultent de l’évolution du développement, de la structure et de la fonction de notre système nerveux, tant au niveau du développement que de la structure et de la fonction. Les travaux de Baptiste Libé-Philippot ont révélé le rôle de protéines spécifiques aux hominidés dans l’émergence de caractéristiques fonctionnelles propres aux neurones humains, liant potentiellement l’évolution neuronale humaine à des troubles neurologiques. Actuellement, il étudie l’évolution du cervelet humain, une région cérébrale impliquée dans le contrôle moteur mais aussi dans des fonctions cognitives supérieures propres à notre espèce, dont le langage.

  • 1IBDM - Aix-Marseille Université/CNRS

Baptiste Libé-Philippot, chercheur en neurobiologie I Prix Paoletti

Ancien élève de l’École normale supérieure, Baptiste Libé-Philippot a réalisé son doctorat à l’Institut Pasteur sous la direction de Christine Petit et Nicolas Michalski, en étudiant le rôle de gènes de surdité dans le développement du cortex auditif. Après un post-doctorat au VIB/KU Leuven (Belgique) dans le laboratoire de Pierre Vanderhaeghen, où il a identifié des gènes spécifiques aux hominidés dans la physiologie des neurones corticaux humains, il rejoint le CNRS en 2024. Il y crée son équipe "Évolution des neurones humains" à l’Institut de biologie du développement de Marseille. Ses recherches portent sur le rôle de protéines propres aux hominidés dans les caractéristiques fonctionnelles des neurones humains, explorant également l’évolution du cervelet humain et ses liens avec des fonctions cognitives uniques à notre espèce, telles que le langage.

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