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Aurèle Piazza

Consolidator Grants

Les recherches d’Aurèle Piazza visent à définir les mécanismes moléculaires de réparation des cassures de l’ADN et leur intégration au sein de larges objets structurés et dynamiques que sont les chromosomes. Pour cela il combine des approches de biologie moléculaire, biologie synthétique et génomique dans l’organisme modèle S. cerevisiae

Après avoir obtenu une thèse de Génétique de l’Université Pierre et Marie Curie, effectuée à l’Institut Curie sous la direction d’Alain Nicolas (2008-2012), Aurèle Piazza entreprend un séjour postdoctoral dans le laboratoire de Wolf-Dietrich Heyer à l’Université de Californie à Davis (2013-2017) où il s’intéresse au mécanisme complexe de la recombinaison homologue, une voie universelle de réparation des cassures de l’ADN. Recruté au CNRS en 2018 en tant que chargé de recherche dans l’équipe de Romain Koszul à l’Institut Pasteur, il créé en 2020 l’équipe « Mécanique du génome » à l’ENS de Lyon grâce à un financement CNRS Momentum et une ERC Starting. 

Mechanism of facilitated homology search and the logic of its meiotic regulations - Homologic

Pour réparer une cassure de l’ADN, la machinerie de recombinaison homologue copie l’information génétique présente sur une molécule d’ADN identique et intacte. Ceci implique une recherche de cette molécule dans l’immensité du génome et de l’espace nucléaire. Comment cette recherche est-elle accomplie ? Et en méiose, quel signal favorise la recombinaison sur le chromosome homologue plutôt que sur la chromatide sœur ? Le projet « Homologic » porté par Aurèle Piazza introduit de nouvelles hypothèses et méthodologies pour répondre à ces questions qui restent ouvertes depuis des décennies. Il postule un mécanisme de simplification de la recherche d’homologie qui sera investigué grâce à des approches de biologie synthétiques. En couplant approches expérimentales quantitative et modélisation de polymère, il vise également à explorer une base mécanique à la régulation de la recombinaison méiotique. Ces études fourniront une meilleure compréhension de ces mécanismes fondamentaux pour la stabilité des génomes et la reproduction sexuée, et des preuves de concepts de l’applications de ces découvertes pour des applications biotechnologiques et industrielles.