Antoine CoulonBiologie
Dynamique du noyau – Institut Curie/CNRS/UPMC/PSL
Après une formation d’ingénieur en informatique, Antoine Coulon réalise une thèse en biologie computationnelle, co-dirigée par le Pr Guillaume Beslon (INSA de Lyon) et le Dr Olivier Gandrillon (Université Lyon 1). Il effectue alors, de 2011 à 2015, un post-doctorat au NIH (National Institutes of Health, Bethesda, USA) entre l’équipe de théoriciens de Dr Carson C. Chow et l’équipe expérimentale de Dr Daniel R. Larson, où il est formé à la biologie humide et aux techniques de microscopie de pointe. Il est alors recruté au CNRS en 2015 en tant que chargé de recherche dans l’équipe de Maxime Dahan, au sein de l’unité de « Physico-Chimie » à l’Institut Curie. Il obtient en 2017 un poste de chef d’équipe au sein de l’unité de « Dynamique du Noyau » à l’Institut Curie, avec le soutien d’un financement ATIP-Avenir, pour y monter une équipe interdisciplinaire « Dynamique spatiotemporelle des fonctions génomiques ». Il reçoit alors le soutien d’un financement ERC Starting Grant à partir de 2018.
Organisation spatio-temporelle et expression du génome - “4D-GenEx”
Le projet ERC « 4D-GenEx » porté par Antoine Coulon vise à comprendre les liens entre l’organisation dynamique du génome humain dans l’espace nucléaire et la régulation coordonnée de son expression. L’approche de l’équipe, aux interfaces entre la physique, l’informatique, les mathématiques et la biologie, consiste à combiner des techniques de microscopie de pointe permettant de suivre des molécules individuelles (ARN, protéines) et des approches d’analyse de données et de modélisation physique et mathématique pour étudier comment les gènes coordonnent leur activité dans l’espace et dans le temps. Le projet propose d’explorer des échelles spatiales, temporelles et génomiques diverses, allant de la compartimentation de l’espace nucléaire à la communication entre gènes et enhancers, et l’effet du supercoiling de l’ADN sur la conformation locale des chromosomes. Ce projet a pour ambition de révéler les liens entre l’organisation fonctionnelle du génome, ses propriétés physiques et sa dynamique en quatre dimensions dans le noyau cellulaire.