Anne Royou

Starting Grants

Lauréate d'une ERC Starting Grant 2012

Institut de biochimie et génétique cellulaires (IBGC) - CNRS/Université Bordeaux Segalen

Anne Royou et physiologiste et biologiste cellulaire de formation. Elle effectue un doctorat sous la direction de Roger Karess au Centre de génétique moléculaire (CGM) de Gif-sur-Yvette, où elle étudie le rôle de la myosine dans la division cellulaire et le développement précoce des embryons de la mouche drosophile. Elle réalise ensuite un post-doctorat à l’Université de Californie, au sein de l’équipe de William Sullivan. Elle s’intéresse alors aux mécanismes qui préservent l’intégrité du génome lors de la division cellulaire. Anne Royou intègre le CNRS en 2009 en tant que chargée de recherche à l’Institut européen de chimie et biologie (IECB). Depuis 2011, elle pilote le groupe « Contrôle et dynamique de la division cellulaire », rattaché à l’IBGC de Bordeaux. Son équipe a bénéficié du soutien financier du CNRS, de l’Inserm, de l’Institut national du cancer (INCa), de l’Université Bordeaux Segalen, du Conseil régional d’Aquitaine et de l’Union européenne grâce au programme Marie Curie.

Les mécanismes qui préviennent l’aneuploïdie (NoAneuploidy)

Lors de la division cellulaire, une copie du génome condensé sous la forme de chromosomes est transmise à chacune des cellules filles nouvellement produites. Il est primordial que ce processus de transmission se déroule fidèlement. En effet, toute erreur dans la ségrégation des chromosomes peut conduire à des désordres génétiques favorisant la stérilité et le développement de tumeurs. Le projet « NoAneuploidy » porte sur la compréhension des mécanismes qui contribuent à assurer la transmission fidèle des chromosomes au cours de la division cellulaire. En utilisant des approches de génétique, de biochimie et d’imagerie du vivant, l’équipe d’Anne Royou cherche en particulier à élucider les processus qui permettent aux fragments de chromosomes d’être correctement transmis aux cellules filles dans lesquelles ils seront ensuite réparés. Les chercheurs s’attachent également à comprendre comment les chromosomes influencent le cortex de la cellule pour faciliter leur ségregation.