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Angela Taddei

Starting Grants

Lauréate d'une ERC Starting Grant 2007

 

Dynamique nucléaire et plasticité du génome (DNPG) - CNRS/Institut Curie, Paris

Angela Taddei est biologiste cellulaire et moléculaire de formation. Elle réalise sa thèse à l’Institut Curie et la soutient à l’Université Pierre et Marie Curie en 2000, avant de partir cinq années durant en Suisse pour un stage postdoctoral à l’Université de Genève, puis à l’Institut Friedrich Miescher à Bâle. Elle est recrutée au CNRS en 2004 en tant que chargée de recherche de seconde classe et dirige, depuis 2007, l’équipe « Compartimentation et dynamique des fonctions nucléaires » au sein du laboratoire DNPG. Cette équipe bénéficie du soutien de l’ANR au titre du programme « Jeunes chercheuses et jeunes chercheurs ». En 2006, Angela Taddei reçoit le Prix Olga Sain décerné par le Comité de Paris de la Ligue contre le cancer et en 2007, l’Institut Friedrich Miescher lui attribue le Prix Max Burger. Elle devient chargée de recherche de première classe en 2009 et directrice de recherche de seconde classe en 2011.

 

Compartimentation et dynamique des fonctions nucléaires (CDNF)

Le noyau des cellules eucaryotes est organisé en domaines, ou microenvironnements, qui peuvent contribuer à la régulation de toutes les fonctions du génome. Cette organisation varie au cours de la différentiation et en fonction des types cellulaires. Elle se trouve également perturbée dans le cas de nombreux cancers et un nombre grandissant de maladies humaines sont attribuées à des défauts de composants de l’architecture nucléaire. L’équipe d’Angela Taddei impliquée dans le projet « CDNF » cherche à élucider les déterminants de l’organisation nucléaire et son influence sur l’expression des gènes et la stabilité du génome. Pour aborder ces questions, les chercheurs utilisent la levure Saccharomyces cerevisiae comme organisme modèle, combinant la génétique de la levure et la microscopie in vivo à des approches à haut débit. Les scientifiques espèrent ainsi découvrir des principes généraux de l’auto-organisation de sous-compartiments fonctionnels. À plus long terme, la conservation de ces mécanismes pourra être testée chez des organismes eucaryotes supérieurs.