Amélie CabirolChargée de recherche
Amélie Cabirol est neuroéthologiste spécialisée dans l’étude de l’axe microbiote intestinal-cerveau chez l’abeille domestique. Elle a réalisé une thèse (2014-2017) en neurobiologie de l’apprentissage chez cet insecte sous la direction de Jean-Marc Devaud et Andrew Barron, puis poursuivit cette thématique en post-doctorat dans le groupe d’Albrecht Haase. En 2020, elle obtient une bourse Marie Skłodowska-Curie pour initier ses recherches sur l’axe microbiote intestinal-cerveau dans l’équipe de Philipp Engel. Tout juste recrutée comme chargée de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale1 , et lauréate d’une ERC Starting Grant.
Amélie Cabirol étudie l’impact du microbiote intestinal sur les fonctions cognitives de l’abeille domestique, explorant l’axe microbiote-cerveau. Les sociétés animales sont composées d’individus aux facultés cognitives variées. Par exemple, certains individus apprennent plus vite alors que d’autres mémorisent plus longtemps. Ces différences cognitives peuvent-elles être liées à des variations de composition microbienne dans l’intestin ? Les recherches d’Amélie Cabirol examinent le rôle des bactéries intestinales dans la modulation des fonctions cérébrales et cognitives. Le modèle abeille offre une opportunité unique de manipuler les communautés bactériennes avec précision. Leur vie sociale favorise la variabilité cognitive entre individus, constituant un système idéal pour évaluer la pertinence écologique de l’axe microbiote intestinal-cerveau.
- 1CRCA - CNRS/Université Toulouse - Paul Sabatier
Amélie Cabirol, chercheuse en neuroéthologie I Prix des neurosciences
Amélie Cabirol, neuroéthologiste spécialisée dans l’étude de l’axe microbiote intestinal-cerveau chez l’abeille domestique, a réalisé une thèse en neurobiologie de l’apprentissage chez cet insecte (2014-2017) sous la direction de Jean-Marc Devaud et Andrew Barron, poursuivant cette thématique en post-doctorat dans le groupe d’Albrecht Haase. En 2020, elle obtient une bourse Marie Skłodowska-Curie pour débuter ses recherches sur l’axe microbiote-cerveau dans l’équipe de Philipp Engel. Recrutée récemment au CNRS comme chargée de recherche au Centre de recherches sur la cognition animale et lauréate d’une ERC Starting Grant, elle étudie l’influence du microbiote intestinal sur les fonctions cognitives de l’abeille domestique. En manipulant précisément les communautés bactériennes de ces insectes, elle explore comment la diversité microbienne peut moduler les facultés cognitives individuelles et leurs implications écologiques au sein de sociétés animales.