Amandine Cornille
Comment évoluent et s’adaptent les plantes et les parasites en réponse à leur environnement ? Amandine Cornille s’intéresse à ces questions. Sa thèse et son premier post-doctorat (2009-2013, Université Paris Sud) portent sur les processus évolutifs impliqués dans la domestication des pommiers. Son deuxième post-doctorat (2013-2015, Université d’Uppsala, Suède) s’attaque à comprendre les capacités d’adaptation d’une plante invasive annuelle. Son troisième post-doctorat vise à disséquer les processus évolutifs impliqués dans la coévolution hôte-parasite (2015-2017, École polytechnique fédérale de Zürich, Suisse). Elle rejoint en 2017 le laboratoire Génétique quantitative et Evolution - Le Moulon (GQE - LE MOULON) en tant que chargée de recherche, et obtient un financement ATIP-Avenir pour monter son équipe en 2019.
Amandine Cornille et son équipe combinent l’expérimentation en laboratoire, les expériences de terrain, ainsi que la génomique et la génétique des populations afin de comprendre l'impact du changement climatique et de l'émergence de nouveaux ravageurs sur les arbres fruitiers. Ce projet vise à la conservation raisonnée des espèces sauvages apparentées aux fruitiers domestiqués. Dans ce contexte, l’équipe a noué des liens avec de nombreuses structures associatives et acteurs locaux. Ce partenariat étendu s’est concrétisé par la naissance d’un verger conservatoire, expérimental et pédagogique de pommiers sauvages sur le plateau de Saclay.
Laboratoire Génétique quantitative et évolution - Le Moulon
(GQE - LE MOULON)
CNRS/ INRAE/ AgroSup/ Université Paris-Saclay
Amandine Cornille est également lauréate ATIP-Avenir 2018