Abderrahman KhilaChercheur CNRS à l'Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (IGFL) - (CNRS/ENS Lyon/Univ Claude Bernard)
Lauréat d'une ERC Consolidator Grant 2013
Institut de Genomique Fonctionnelle de Lyon – ENS de Lyon, CNRS UMR5242, Université Claude Bernard Lyon1
Abderrahman Khila est directeur de recherche du CNRS et chef de l’équipe de ‘Génomique Evolutive et Développementale’ au sein de l’Institut de Genomique Fonctionelle de Lyon. Il a obtenu son diplôme de Licence en Biologie à l’Université Fes-Saiss, puis le diplôme d’Etudes Supérieures Approfondies (DEA) en Sciences de Nutrition et de l’Alimentation à l’Université Chouaib Doukkali à El Jadida au Maroc. En Avril 2003, Il a obtenu le diplôme de doctorat en cotutelle entre l’Université Fes-Saiss et l’Université Paul Sabatier à Toulouse en France. Abderrahman Khila a poursuivi deux stages postdoctoraux au Canada, à l’Université Western Ontario à London-Ontario et à l’Université McGill à Montréal. Il a occupé un poste de chercheur sur un projet collaboratif entre l’Université McGill et l’Université de Toronto, au Canada de 2008 à 2011. En 2011, il a formé son équipe de recherche à Lyon au sein de l’IGFL.
L’intérêt scientifique de Abderrahman Khila porte sur l’étude de la biodiversité et des mécanismes moléculaires et adaptatifs à l’origine de la diversification des espèces. Ses contributions portent, entre autres, sur le rôle du développement ontogénétique dans l’évolution de l’organisation sociale chez les fourmis. Dernièrement, Abderrahman Khila a développé l’étude des insectes semi-aquatiques comme systèmes modèles pour comprendre comment l’interaction entre les mécanismes génétiques et les pressions environnementales peut-elle façonner l’évolution des organismes vivants.
Water-walking insects: marrying evo-devo with ecology for a better understanding of morphological evolution - WaterWalking -
L’étude de la biodiversité est un domaine très actif et implique des disciplines scientifiques distinctes comme l’écologie évolutive ou l’évolution du développement. Intégrer ces différentes disciplines apporterait des réponses exhaustives aux questionnements sur les mécanismes génétiques et environnementaux associés à la diversification des espèces. Cependant, cet effort d’intégration s’avère difficile en partie à cause de l’absence de systèmes d’étude qui permettent de combiner des études d’écologie et de biologie du développement. WaterWalking apporte la contribution d’un ensemble de modèles naturels, les insectes semi-aquatiques, combinée à des outils expérimentaux pour étudier l’interaction entre les mécanismes génétiques et l’environnement écologique et le rôle de cette interaction dans la diversification des espèces.