Julie LecaChargée de recherche
Immunologiste de formation, Julie Leca est passionnée par la relation entre les cellules tumorales et leur environnement. Sa thèse réalisée au Centre de recherche en cancérologie de Marseille1 (2011-2016) a porté sur l’étude du dialogue existant entre les cellules tumorales et leur microenvironnement dans le cancer pancréatique. Elle a ensuite rejoint l’équipe du professeur Tak Mak au Princess Margaret Cancer Centre (Toronto), pour son postdoctorat, où elle a étudié les mutations IDH dans le contexte des maladies hématologiques (2016-2023). Elle obtient un poste de chargée de recherche CNRS pour continuer son étude sur les mutations IDH dans les leucémies myéloïdes aiguës au sein de l’équipe de Véronique Maguer-Satta au sein du Centre de recherche en cancérologie de Lyon.2
Les mutations IDH sont décrites dans plusieurs cancers mais sous différentes formes. Les leucémies myéloïdes aiguës sont le seul contexte où les deux mutations IDH1 et IDH2 sont retrouvées. Bien que ces deux mutations ont des conséquences communes, certaines de leurs fonctions pourraient différer. Les cellules leucémiques évoluent avec la niche médullaire, un environnement très spécifique. En combinant des approches de biologie moléculaire, de génomique et de modèles 3D innovants, Julie Leca cherche à déterminer si les interactions entre les cellules leucémiques et leur environnement varient en fonction des mutations IDH1 et IDH2, ce qui pourrait avoir des implications importantes pour la compréhension et le traitement des leucémies.
Julie Leca, chercheuse en oncohématologie I Prix Biologie des cancers
Immunologiste de formation, Julie Leca s'intéresse à l'interaction entre les cellules tumorales et leur microenvironnement. Sa thèse, réalisée au Centre de recherche en cancérologie de Marseille (2011-2016), portait sur le dialogue entre cellules tumorales et microenvironnement dans le cancer pancréatique. Elle a ensuite effectué un post-doctorat au Princess Margaret Cancer Centre (Toronto), où elle a étudié les mutations IDH dans les maladies hématologiques. Désormais chargée de recherche au CNRS, elle poursuit ses travaux au Centre de recherche en cancérologie de Lyon, dans l’équipe de Véronique Maguer-Satta. Ses recherches portent sur les mutations IDH1 et IDH2 dans les leucémies myéloïdes aiguës, explorant comment ces mutations influencent les interactions des cellules leucémiques avec leur environnement médullaire. Grâce à des approches en biologie moléculaire, génomique et des modèles 3D, elle cherche à déterminer les différences d’interactions selon le type de mutation, pour mieux comprendre et traiter ces cancers.