© Nicolas Olivié

Morgane ThionChargée de recherche

Prix Paoletti

Après une thèse à l’Institut Curie (2010-2014), Morgane Thion a effectué un postdoctorat dans l’équipe de Sonia Garel à l’Institut de Biologie de l’École normale supérieure1  en collaboration étroite avec l’équipe A*STAR de Florent Ginhoux au Singapore Immunology Network (SIgN). Elle a étudié le développement des microglies, les principales cellules immunitaires du cerveau, l’impact du microbiote maternel sur ces dernières, ainsi que leur rôle dans la mise en place des circuits neuronaux. Recrutée au CNRS en tant que chargée de recherche en 2018, elle à monté une nouvelle équipe de recherche au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie2  du Collège de France qu’elle codirige depuis 2023. 

Morgane Thion étudie le développement des microglies et leur rôle dans la formation du cerveau embryonnaire, en lien avec le microbiote maternel. Les microglies sont des cellules immunitaires qui entrent très tôt dans le cerveau embryonnaire. Elles y interagissent étroitement avec les vaisseaux sanguins au cours de la mise en place de la barrière hémato-encéphalique, une barrière qui protège le cerveau. Morgane Thion et son équipe concentrent leurs recherches sur le développement des microglies et leurs rôles précoces dans le développement cérébral. Ils cherchent à élucider le dialogue entre les microglies, la barrière hématoencéphalique et le microbiote maternel au cours de la vie prénatale.

  • 1IBENS - CNRS/ENS - PSL/Inserm
  • 2CIRB - CNRS/Collège de France/Inserm

Morgane Thion, chercheuse en neurobiologie I Prix Paoletti

Après avoir obtenu son doctorat à l’Institut Curie, Morgane Thion a effectué un post-doctorat au sein de l’équipe de Sonia Garel à l’École normale supérieure, en collaboration avec l’équipe A*STAR de Florent Ginhoux au Singapore Immunology Network (SIgN). Ses recherches portent sur le développement des microglies, cellules immunitaires du cerveau, et leur interaction avec le microbiote maternel, ainsi que leur rôle dans la formation des circuits neuronaux et l’établissement de la barrière hémato-encéphalique. Recrutée au CNRS en 2018, elle a monté et codirige une nouvelle équipe de recherche au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie depuis 2023.

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