Gaël YvertBiologie moléculaire
Laboratoire de biologie moléculaire de la cellule (LBMC) - CNRS/ENS Lyon/Université Claude
Bernard Lyon 1
Gaël Yvert reçoit une formation initiale en mathématiques, physique et chimie à l’Ecole Polytechnique, où il découvre également la biologie moléculaire. Il entame ensuite une formation de troisième cycle (DEA et thèse) à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, où il travaille sur les mécanismes moléculaires des maladies neurodégénératives à expansion de polyglutamines, sous la direction du professeur Jean-Louis Mandel. Après sa soutenance en 2000, il part au Centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson (FHCRC) à Seattle pour un postdoctorat au sein du laboratoire de Leonid Kruglyak, maintenant installé à Princeton. Il y met en place la cartographie génétique, dite « eQTL », qui permet d’identifier des régulateurs génétiques transcriptionnels. Recruté au CNRS en 2002, il rejoint le groupe de Jean-Marie François à Toulouse, puis démarre sa propre équipe Atip à l’Ecole normale supérieure de Lyon en 2005. Il reçoit le Prix Paul Langevin de l’Académie des sciences de Paris en 2008 et la Médaille de bronze du CNRS en 2009. En 2011, il devient directeur de recherche de seconde classe.
Génétique systémique des variations héritables (SiGHT)
La plupart des caractères quantitatifs ont une base génétique complexe. Les individus diffèrent selon leur patrimoine génétique, mais d’une manière qui n’est pas toujours déterministe et qui dépend fortement de l’environnement. Le projet « SiGHT » développe une approche probabiliste du contrôle génétique des caractères, en effectuant des mesures quantitatives sur des milliers de cellules individuelles. En utilisant la levure Saccharomyces cerevisiae, le projet vise également à étudier la diversité épigénétique chromatinienne entre individus et l’implication de cette dernière dans les interactions génotype-environnement. Ces recherches ouvriront la voie à de nouvelles méthodes génomiques qui aideront à personnaliser la prise en charge des patients en fonction de leur profil génétique et épigénétique.