László Tora
Lauréat d'une ERC Advanced Grant 2013
Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) - CNRS/Inserm/Université de Strasbourg
Après la soutenance de sa thèse de biochimie et biologie moléculaire à l'Université Eötvös Loránd de Budapest en 1985, László Tora se rend à Strasbourg pour étudier les récepteurs nucléaires dans l’équipe de Maria Bellard, puis celle de Pierre Chambon au Laboratoire de génétique moléculaire des eucaryotes (LGME). Entre 1988 et 1989, il participe à la découverte des deux domaines d'activation des récepteurs nucléaires pour les œstrogènes et la progestérone au sein du groupe de Pierre Chambon. Il intègre le CNRS en 1991 et créé en 1993 sa propre équipe de recherche à l’IGBMC pour tenter de décrypter les mécanismes qui régulent la transcription des gènes. László Tora reçoit la Médaille d’argent du CNRS en 2001 et devient membre de l’Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO) la même année. Il est également membre de l'Académie des sciences de Hongrie.
Co-PI : Didier Devys
Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) -CNRS/Inserm/Université de Strasbourg
Didier Devys, médecin de formation, réalise un doctorat de biologie moléculaire sous la direction de Jean-Louis Mandel à l’Université de Strasbourg. Il soutient sa thèse en 1996 sur les maladies par expansion de trinucléotides. Il est nommé Maitre de conférences des universités et praticien hospitalier (MCU-PH) à l’Université de Strasbourg en 1998 et rejoint l’équipe de László Tora en 2006 pour étudier la régulation de l’ubiquitination des histones.
De la genèse à l'action : régulation de l’expression des gènes à travers la biogenèse des complexes de transcription (BIRTOACTION)
La transcription est la première d’une longue série d’étapes permettant le passage d’un gène à une protéine. Ce processus complexe requiert l’interaction de facteurs généraux de transcription, d’une ARN polymérase, de molécules co-activatrices, de protéines de liaison à l’ADN… La plupart de ces acteurs sont des complexes multiprotéiques qui nécessitent d’être assemblés à partir de différentes sous-unités. Plusieurs études suggèrent qu’il existe une instance de décision au niveau cellulaire qui gouverne ces assemblages et la localisation de ces différents acteurs, régulant ainsi l’expression des gènes. L’ambition du projet « BIRTOACTION » est de mettre au jour les mécanismes qui contrôlent la synthèse, l’assemblage et l’activité des principaux acteurs moléculaires de la transcription au niveau de l’ADN dans les noyaux des cellules. Par le biais d’une approche multidisciplinaire et l’utilisation de technologies de pointe, les chercheurs espèrent ainsi apporter de nouveaux éléments à la compréhension des processus de régulation des gènes.