Pierre Leopold
Lauréat d'une ERC Advanced Grant 2010
Institut de biologie Valrose (iBV) - CNRS/Inserm/Université Nice Sophia Antipolis
Ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, Pierre Léopold effectue son travail de thèse à l'Université de Nice Sophia Antipolis, où il étudie la génétique des virus polyome et SV40. Il est recruté à l'Inserm en 1988 et obtient une bourse postdoctorale Fogarty/Inserm pour rejoindre l'équipe de Patrick O'Farrell à l'Université de Californie à San Francisco, où il travaille sur le contrôle développemental du cycle cellulaire, en utilisant comme modèle la drosophile. A son retour en France, il obtient un financement Atip du CNRS pour mettre en place sa propre équipe de recherche, dans un premier temps à Villefranche-sur-Mer, puis à l'Université de Nice Sophia Antipolis, où il rejoint en 1998 l'iBV, anciennement Institut de biologie du développement et cancer (IBDC). Il est aujourd'hui directeur de recherche de première classe à l'Inserm et membre de l'EMBO depuis 2008. Il a obtenu le Prix Jules Martin de l'Académie des sciences en 2009 et le Prix recherche de l’Inserm en 2011.
Physiologie et génétique de la croissance et de la détermination de la taille finale (GroLeo)
La croissance animale est un processus complexe qui met en jeu, à la fois des facteurs génétiques, qui fixent la taille de l'espèce, et des facteurs environnementaux, qui modulent la taille finale des individus. Un dialogue au niveau moléculaire s'établit donc entre des facteurs locaux (génétiques) et globaux (environnementaux), via des systèmes senseurs et des liens hormonaux. Le premier volet du projet GroLeo utilise le raffinement des outils génétiques mis à disposition pour le modèle drosophile, afin d’étudier le couplage entre l'environnement nutritionnel des organismes et le contrôle génétique de la croissance. Le second volet du projet étudie les mécanismes de détermination de la taille finale des organes et les liens qui existent entre la croissance des organes et l'horloge développementale.