Promouvoir la biologie, ses avancées et ses nouveaux domaines de recherche
La mission première de CNRS Biologie est de promouvoir les avancées de la biologie et d’assurer une veille scientifique sur sa discipline. L’enjeu : détecter de manière précoce les domaines de recherche émergents.
Pour mener à bien sa mission, l’institut soutient la prise de risque et appuie sur le long terme les projets de ses laboratoires. Il encourage les recherches aux interfaces de la biologie avec les mathématiques, l’informatique, la physique, la chimie, mais aussi avec l’ingénierie, les sciences de l’environnement ou les sciences cognitives. Son programme ATIP-Avenir accompagne l’émergence de nouveaux projets portés par de jeunes équipes.
Explorer de nouvelles zones de recherche
CNRS Biologie revendique une recherche non programmée, de rupture, indépendante de bassins d’applications potentiels, qui permet de dépasser les frontières des connaissances du vivant.
La biologie vit de profonds bouleversements. Ses objets d’étude se sont multipliés avec la découverte de l’immensité du monde microbien. Ses recherches ont atteint l’échelle nanométrique. Ainsi, la biologie est-elle devenue numérique, analysant et modélisant les milliards de données issues des big data. Elle se fait prédictive, décryptant génomes, transcriptomes et protéomes pour éclairer le fonctionnement du vivant.
Missions et stratégie
Quelles sont les origines de la vie ? Quelle est son évolution ? Comment sont organisées, fonctionnent et interagissent les molécules du vivant, les cellules, les organismes et les populations ? Comment la pensée et la conscience ont-elles émergé ? Ce sont ces questions qui définissent la biologie, à la fois science d'observation qui explore, inventorie et décrit, et science d'investigation qui décrypte les mécanismes d'organisation et de fonctionnement du vivant.
A l'aube du XXIème siècle, la biologie, s'ouvre des espaces insoupçonnés, tant dans le champ de ses observations et de ses analyses que dans ses approches. Si son but reste l'exploration du vivant, elle l'embrasse désormais dans toutes les échelles de temps, de dimensions et d'espace. Elle vise à le comprendre dans son intégralité et dans son histoire. La biologie devient nanométrique mais aussi intégrative. Elle devient numérique, prédictive, synthétique. Elle décrypte les génomes, elle donne des images à leur expression. Mathématiques, physique, chimie, robotique, informatique, sciences cognitives la traversent.
CNRS Biologie revendique une recherche guidée par la curiosité, une recherche de ruptures qui vise à dépasser les frontières des connaissances du vivant. Sa mission princeps est de promouvoir les avancées de ces connaissances à leur plus haut niveau, en exploitant et nourrissant le cadre multidisciplinaire du CNRS, et d'assurer une veille scientifique globale pour détecter de manière précoce les domaines émergents. Les découvertes n'étant ni programmables, ni prévisibles, son objectif est de créer le meilleur environnement possible pour ses laboratoires, afin d'assurer un terreau fertile d'où puissent jaillir les plus novateurs des résultats, qui serviront de fondement à d'autres découvertes mais aussi aux applications de la science. Elles sont multiples en biologie : médecine et santé humaine, agriculture, élevage et pêche, forêts et océans, alimentation, énergie, biotechnologies. Elles ne sont ni planifiables, ni prévisibles, mais souvent inattendues. Elles sont encouragées par CNRS Biologie quand elles se présentent.
Par une stratégie basée sur l'encouragement à la prise de risque, le soutien sur le long terme des projets de ses laboratoires, l'émergence de nouvelles équipes par le programme ATIP/Avenir, l'incitation aux recherches interdisciplinaires menées aux interface de la biologie, l'investissement dans le développement de réseaux nationaux et européens de plateformes hautement performantes, le soutien aux projets collaboratifs internationaux, CNRS Biologie a contribué avec succès aux progrès des sciences biologiques comme en témoignent les publications phares de ses laboratoires, les médailles et prix de ses chercheurs, leurs succès aux appels d'offres européens ERC, et autres indicateurs.