© Crédit Coralie Barthelemy-Delaux/2019

Pierre-Marc DelauxLaboratoire de Recherche en Sciences Végétales - Université Toulouse III Paul Sabatier, CNRS

Consolidator Grants

Pierre-Marc Delaux a obtenu son doctorat en 2011 au Laboratoire de recherche en sciences végétales (LRSV - CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier). Suite à deux postdoctorats à l’université du Wisconsin – Madison (USA) puis au John Innes Center (Norwich, UK) il a rejoint le LRSV en tant que chargé de recherche CNRS en 2015. En 2019 il reçoit la médaille de bronze du CNRS et devient directeur de recherche CNRS en 2020. L’équipe de recherche qu’il anime au LRSV étudie l’évolution des interactions entre les plantes, des mousses aux plantes à fleurs, et les microorganismes symbiotiques tels champignons et bactéries. A travers ses projets internationaux et très collaboratifs, soutenus par l’ANR, le CNRS, l’Université Toulouse III - Paul Sabatier et la fondation Bill & Melinda Gates, il cherche à suffisamment comprendre les symbioses pour pouvoir en créer de nouvelles par biologie synthétique, applicables pour une agriculture durable.

 

Origin and evolution of intracellular symbioses in plants
ORIGINS

Les plantes actuelles sont capables d’héberger à l’intérieur même de leurs cellules des microorganismes, champignons et bactéries, qui facilitent leur croissance en fournissant nutriments, minéraux et eau puisé dans le sol et même dans l’air ! Ces symbioses intracellulaires facilitent l’adaptation des plantes à une grande diversité d’écosystèmes et pourraient même être à l‘origine de la colonisation des continents par les premières plantes terrestres. Par l’étude comparative de six espèces de plantes et cinq types de symbioses, le projet ERC ORIGINS cherche à comprendre comment cette capacité symbiotique a évolué il y a plus de 400 million d’années, puis s’est diversifiée dans toutes les lignées qui composent la diversité de plantes observée aujourd’hui. Des expériences alliant comparaison de génomes, génétique et biochimie permettront de résoudre cette question et ouvriront la voie au développement de nouvelles symbioses qui pourraient contribuer à une transition vers une agriculture plus durable.