Etienne MeunierBiologie

Starting Grants

Institut de Pharmacologie et Biologie Structurale - CNRS / Université Toulouse III - Paul Sabatier

Etienne Meunier est chercheur au CNRS au sein de l’institut IPBS à Toulouse. Il dirige l’équipe « Détection et élimination des pathogènes » depuis 2016. Le groupe étudie différents aspects des relations hôte-pathogènes via les prismes de la réponse immunitaire et de la virulence microbienne. Plus précisément, le laboratoire s’intéresse aux morts nécrotiques régulées (pyroptose, necroptose, ferroptose) et à leurs implications immunitaires dans les contextes infectieux.

Etienne Meunier a rejoint l’IPBS après un stage post doctoral au Biozentrum de Bâle (Suisse) au sein de l’équipe de Petr Broz, où il a pu étudier les mécanismes moléculaires activant des plateformes inflammatoires, les inflammasomes. En 2016, grâce au soutien du CNRS, de l’IPBS, du programme ATIP-Avenir et de la FRM, Etienne Meunier a pu créer sa propre équipe de recherches. En 2018, il a également obtenu une ERC StG afin de poursuivre ses travaux. 

 

"Deciphering the host and microbial grounds that license inflammasome-mediated execution" INFLAME

L’organisme humain possède un système immunitaire inné qui assure sa protection contre les micro-organismes auxquels nous sommes continuellement exposés. Ce système complexe de mécanismes de défense très sophistiqués peut cependant être détourné par certains pathogènes microbiens ou viraux, avec des conséquences dramatiques pour les personnes infectées. Afin de déterminer les processus immunitaires spécifiques qui sont ciblés par ces pathogènes, il est indispensable d’acquérir une compréhension fine du système immunitaire inné. L’équipe dirigée par Etienne Meunier s’intéresse au rôle et aux mécanismes d’action des inflammasomes. Ces complexes protéiques intracellulaires jouent un rôle majeur dans l'immunité de l'hôte contre les pathogènes microbiens en détectant leur présence et en induisant à la fois une forme régulée de nécrose et la libération de médiateurs pro-inflammatoires. Les récentes avancées faites au sein de l'équipe Meunier suggèrent que le rôle des composants liés à l'inflammation est plus complexe que prévu, impliquant d’autres acteurs moléculaires et de nouvelles voies immunitaires. Dans ce contexte, l'objectif global du projet INFLAME est d’identifier et d’étudier les fonctions immunitaires de nouveaux composants dérivés des inflammasomes dans la défense contre les infections