Sébastien Pfeffer

Consolidator Grants

Lauréat d'une ERC Consolidator Grant 2014

Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC) - CNRS, Strasbourg

Sébastien Pfeffer obtient son doctorat à l’Institut de biologie moléculaire des plantes (IBMP) de Strasbourg. En 2003, il rejoint en tant que post-doctorant le laboratoire de Thomas Tuschl à l’Université Rockefeller de New York aux Etats-Unis. Il est recruté au CNRS en 2005, dans le laboratoire d’Olivier Voinnet à l’IBMP de Strasbourg. En 2009, avec l’aide d’un financement ATIP, il crée une nouvelle équipe sur la thématique des ARNs non-codants et des infections virales au sein du laboratoire Architecture et réactivité de l’ARN de l’IBMC. La même année, il est lauréat du prix Claude Paoletti. L’équipe sera renforcée grâce à l’obtention d’un financement starting grant de l’ERC en 2010. En 2012, Sébastien Pfeffer est promu directeur de recherche CNRS, et en 2015, il est lauréat de l’appel à projet consolidator de l’ERC.

Modulation des processus de régulation impliquant l’ARN par les virus (regulRNA)

Les ARN non-codants, petits et grands, sont des acteurs essentiels de la régulation de l’expression génétique. Ces dernières années, on a pu assister à l’émergence d’un nouveau domaine de recherche basé sur l’étude de ces molécules et leur impact dans de très nombreux domaines de la biologie, parmi lesquels la virologie est en bonne position. En effet, les découvertes du rôle antiviral du RNAi, de microARNs d’origine virale et de la régulation des microARNs par les virus ont fortement impacté l’étude des interactions hôte-virus. Bien que l’on connaisse aujourd’hui les mécanismes impliqués dans le mode d’action des ARN non-codants, on en sait beaucoup moins sur le contrôle de leur activité. En d’autres termes, comment régule-t-on les régulateurs ? Pour répondre à cette question, le projet regulRNA propose d’étudier les différents niveaux de régulation de la biogenèse et de la fonction des microARN et autres ARN non-codants qui peuvent se produire au cours d’infections virales.