Immunité innée

de Louis Pasteur à Jules Hoffmann, prix Nobel (1865 - 2011)
Auteur(s)
Yves Carton
Collection Histoire des sciences et des techniques dirigée par Jean-Claude Dupont
Publication
septembre 2019
Éditeur
Iste Editions

L’immunité innée constitue la première ligne de défense contre les pathogènes, à l’inverse de la réponse d’immunité adaptative, plus tardive et présente uniquement chez les vertébrés.

Cet ouvrage examine la façon dont l’immunité innée a été découverte chez les invertébrés. Il prend pour point de départ les travaux de Louis Pasteur sur une maladie du ver à soie et ceux d’Élie Metchnikoff, découvreur de la phagocytose. Il s’intéresse ensuite à André Paillot, qui démontre en 1920 l’existence chez l’insecte d’une réponse humorale, sans rapport avec celle des vertébrés. Enfin, Immunité innée montre comment le groupe dirigé par Jules Hoffmann a trouvé de fortes similitudes entre la réponse innée des insectes et des mammifères. C’est finalement la découverte d’un récepteur chez la drosophile, retrouvé chez l’homme, qui conduit à l’attribution du prix Nobel à Jules Hoffmann en 2011.

L'auteur

Diplômé d’immunologie de l’institut Pasteur, Yves Carton est actuellement directeur de recherche émérite au CNRS. Il se consacre à l’histoire des sciences, en particulier dans le domaine de l’entomologie, du darwinisme, et de l’immunologie.

 

Sommaire

1. Louis Pasteur et la maladie du ver à soie (1865-1870)
2. Élie Metchnikoff à l’Institut Pasteur (1886-1916)
3. L’ère post-Metchnikoff à l’Institut Pasteur (1920-1940)
4. André Paillot contre le dogme « phagocytaire » : l’immunité innée humorale
5. La traversée du désert pour l’immunité des Invertébrés (1960-1990)
6. Le laboratoire de Strasbourg : vers le prix Nobel (2011)